samedi 7 janvier 2012

COMMUNIQUÉS POUR LE 10 JANVIER 2012

                        
                      CUMUNICATU


ADUNITA STU MARTI 10 DI GHJINNAGHJU DI FRONTE À U TRIBUNALE D'AIACCIU, À UN'ORA DI DOPU MEZIORNU.
A penultima mossa pà a liberazione di Lisandru.
A famiglia, l'amichi, a lega di i Diritti di l'Omu, a ghjente di u culleghju Arthur Giovoni chjamanu à un'adunita massiccia di fronte à u tribunale d'Aiacciu (via Pasquale Paoli), cù i muvimeti, associi, sindicati, eletti è e parsone chì si volenu aghjunghje.
À Lisandru li tocca à esse intarugatu da u ghjudice Choquet, di a JIRS.
Sta mossa hè ghjuvativa da chì Lisandru sia libaratu è da ch'ellu volti in casa soia à mezu à la so famiglia è la so ghjente.


                               COMMUNIQUÉ


RASSEMBLEMENT LE MARDI 10 JANVIER 2012, FACE AU TRIBUNAL D'AJACCIO, À 13H.
Pour la remise en liberté de Lisandru Plasenzotti, nous appelons à un rassemblement mardi 10 janvier 2012 à 13h devant le tribunal d'Ajaccio, le jour où Lisandru sera entendu par le magistrat instructeur. Cette manifestation pour la remise en liberté de Lisandru et son retour en Corse est soutenue par la famille, la Ligue des Droits de l'Homme, les amis de la famille, tous les personnels du collège Arthur Giovoni, ainsi que les organisations politiques, les syndicats, les associations, les élus, les citoyens qui y adhèrent.


Ajaccio, le 7 janvier 2012


                               COMMUNIQUÉ


Les parents de Lisandru et Jean Claude Apparicio, Vice président de la Ligue des Droits de l'Homme lui ont rendu visite au service pénitentiaire hospitalier de l'Hôpital Nord à plusieurs reprises depuis son hospitalisation le 2 janvier après-midi.


Lisandru est sous perfusion et commence à se nourrir d'aliments liquides. Le retour à une alimentation normale devra être très lent et prendra plusieurs semaines.
Encore très faible et alité, il revient tout doucement à la vie. Son état est encore très grave, mais on peut affirmer aujourd'hui que Lisandru est sauvé.


La mobilisation de tous -amis, anonymes, médecins, élus, membres et représentants de la Ligue des Droits de l'Homme- a permis le transfert de Lisandru dans une unité de soins hospitaliers et c'est une première victoire. La presse nationale et régionale a d'ailleurs largement fait écho des évènements et manifestations organisés par la Ligue des Droits de l'Homme et le Comité de soutien, et à ceux organisés spontanément par les collègues de travail de Lisandru et les élèves.


Le calme et la qualité des débats de fond engagés lors de ces rassemblements contrastent avec la brutalité et l'inhumanité du traitement infligé à Lisandru pendant sa garde à vue et son incarcération aux Baumettes.


Aujourd'hui, après huit semaines de détention indignes d'un pays démocratique, nous demandons sa libération immédiate. Car Lisandru est innocent. Il doit être traité en tant que tel et n'a rien à faire en milieu carcéral.


Un rendez-vous judiciaire majeur attend Lisandru mardi 10 janvier. Il doit comparaître devant le Juge Choquet et pourra enfin, comme il le réclame depuis le début, répondre aux questions qui ne lui ont jamais été posées.
Les trois jours à venir vont permettre à Lisandru, ses avocats et ses proches de se préparer à cette audition, hélas bien tardive, et de préparer les conditions de sa sortie, de son transport et de son hospitalisation hors milieu carcéral.


En toute logique, Lisandru devrait être libéré à l'issue de cette audition.
Nous ne pouvons envisager d'autre issue que sa libération.


Dès mardi soir, nous réagirons à la décision du Juge d'Instruction et nous restons totalement mobilisés pour cette échéance.


             CUMUNICATU SCELTA PARA


        
                        ADN .. ?
           A   Dimu   Nò !!!


             
                  
LISANDRU HÀ RICUSATU DI FASSI PIGLIÀ U SO ADN, HÈ DA TANDU CH'ELLI ANU CUMENCIU À CASTIGALLU.


L'arrubbecciu di l'ADN di a ghjente hè una primura pà a strategia riprissiva di u Statu Francese :

-U so prugettu glubale hè di schidà tutta a pupulazione

-Schidà a pupulazione hè a cundizione da parmette una ripressione massiccia

-A ripressione hè fatta da chì a ghjente accetti e so cundizione di vita sempre più dure

A pupulazione hè vista cum'è una forza numica da u Statu è i so sbiri.
Masimu, s'è sta pupulazione ghjè un Populu cù una cultura sempre arradicata in la so tarra, cù ghjente ribella di stintu è di sennu, cum'ellu hè u Populu Corsu.
Quessa u Statu Francese a sà più cà più !

A Corsica hè sempre stata un laboratoriu di pratiche ripressive nove.
È tandu li tocca à minà à pesu vechju nantu à quelli chì arrizzanu u capu quandu chì a sottumissione diventa arte di vita.

LISANDRU hà pisatu u capu, malgradu e minaccie è a prighjò.
Hà pisatu u capu sinamente à soffre in la so carne è e so osse.

A pulitica tarrurista di u Statu Francese hè fatta da sottumette è fà sparisce u Populu Corsu.
A resistenza di LISANDRU, u ribombu ch'ella t'hà, ci face capisce chì a speranza nasce da a lotta. Cù u fattu di LISANDRU nasce una manera nova di luttà, micca fatta d'adisperu ma fatta di vita è di forza, di determinazione è di fede in l'avvene.

LISANDRU porta in ellu u spiritu di Patria sempre viva, quella chì trema sottu à i nostri pedi,quella chì face campà è sunnià.

L'esempiu di LISANDRU ci face vede chì u camminu hè apartu, ci face cunnosce chì a dignità ùn hè una marcanzia ma ch'ella tocca à l'essezza stessa di l'omu universale.

SCELTA PARA CHJAMA TUTT'OGNUNU À A LOTTA, A LOTTA PÀ A VITA.
A SALVEZZA DI U NOSTRU PAESE, DI U NOSTRU POPULU PASSA PÀ U RICUSU SICURU È DIFINITIVU DI FASSI PIGLIÀ U SO ADN.


COMMUNIQUÉ COLLÈGE ARTHUR  GIOVONI


Nous sommes des citoyens et nous appartenons à une communauté éducative. Nous avons une conscience aigüe de notre rôle actif et responsable dans la cité.
Le décret du 11 juillet 2006 relatif au socle commun de connaissances et de compétences et modifiant le code de l'éducation précise que "maîtriser le socle commun c'est être en mesure de comprendre l'universalité des droits de l'homme". La culture humaniste ainsi que les compétences sociales et civiques constituent deux des sept "piliers" du socle commun qui définit aujourd'hui les priorités de notre enseignement.
Nous avons à l'esprit l'article 66 de la constitution de 1958 "Nul ne peut être arbitrairement détenu".
Nous avons à l'esprit nos droits e devoirs en tant que fonctionnaires du service public et nous n'avons pas suspendu nos cours. Nous assurons cependant notre présence physique en nous relayant devant le tribunal d'Ajaccio pour dénoncer une injustice et manifester notre fraternité à Lisandru et à sa famille.
Nous voulons exprimer notre solidarité et montrer notre vigilance citoyenne à l'heure où Lisandru est entendu par le juge qui a ordonné sa détention que nous considérons arbitraire faute d'éléments probants. Depuis le 20 novembre, Lisandru est présumé coupable et traité sans preuve audible comme un coupable au mépris des droits de la personne et de la défense.
Aujourd'hui, mardi 10 janvier, Lisandru, sous perfusion, est entendu par le magistrat qui décidera de son sort. Il a 22 ans! Qu'a fait ce si jeune homme pour endurer depuis plusieurs mois un tel traitement. Attente d'explications, attente de réponses à ses questions, attente de parloir, attente de courrier, attente de secours après 45 jours de jeûne pour toute expression. Il s'est comporté comme un Homme.
Que l'instruction se poursuive, mais que Lisandru soit libre. Il doit retrouver sa santé, sa famille, ses amis, ses études, son travail.


Nous l'attendons.

2 commentaires:

  1. Lisandru manque beaucoup à sa famille et surtout à NOUS aux élèves,surveillant(e)s et professeurs du collège Arthur Giovoni. Prions pour qu'il revienne vite !!

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  2. liberta per lisandru !!!! et pour toutes les victimes du colonialisme francais!retour au pays de tout les prisonniers politique corses,respect des droits des familles,maintes fois reclamer par l'associu-sulidarita!vont-ils enfin respecter la charte des droits de l'homme,dont ils aiment tant se gargariser! RESISTENZA,INDIPENDENZA,LIBERTA,CORSICAAAAAAAAA!!!

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